Logo du Rewisbique

Histoire des villages de Rebecq: Rognon

bierghes Quenast Rebecq Rognon Wisbecq (Saintes)

Dernière mise à jour du site:
le 14/10/2022
site search by freefind advanced
avis
avis
avis
avis
avis

avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis
avis

Logo Rebecq
Avec le soutien de la commune de Rebecq

wisbecq

Jusqu’en 1977, le hameau de Wisbecq a fait partie intégrante de la commune de Saintes. Lors de la fusion des communes, Saintes a été intégrée dans l’entité de Tubize, tandis que Wisbecq s’est vu scindée de sa commune d’origine et intégrée à celle de Rebecq. Ce découpage a permis que les anciennes communes de Rebecq, Quenast et Bierghes soient réunies en un seul tenant.



Toponymie

Ferme, château et hameau sur le Wisbecq, ruisseau (germanique: baki; flamand: beek) de la prairie (germanique wisa; flamand: wies ), affluent du Laubecq à Bierghes. L’explication du nom Wisbecq a suscité plusieurs hypothèses. Bien que les attestations anciennes connues désignent toutes le hameau et non spécifiquement le cours d'eau, il ne fait pas de doute qu’il s'agisse d’un hydronyme et que le hameau a pris le nom du cours d'eau.

Géographie

Le hameau de Wisbecq se situe à +/- 3 1/2 km au sud-ouest du village de Saintes, à 1 1/5 km de l’église de Bierghes et 4 km du centre de Rebecq. Les limites précises du hameau de Wisbecq n’ont jamais pu être précisées de manière formelle, mais tout indique qu’elles ressemblent à celles figurant en pointillé, sur la carte Google, ci-dessous.

wisbecq

Carte Ferraris de Pont à Wisbecq (1777) - Carte Google montrant l’étendue de la terre de Pont à Wisbecq

Histoire

L’histoire du hameau de Wisbecq est intimement liée à celle du village de Saintes dont il dépendait jusqu'à la fusion des communes en 1977. Ce hameau faisait vraisemblablement partie du grand domaine agricole de Saintes, possession de l'abbaye de Lobbes dès le Haut Moyen Age. La dîme y a, de tous temps, été levée par cette abbaye. Mais ce hameau entre véritablement dans l’histoire avec l’apparition de la seigneurie du Pont-à-Wisbecq et d’un lignage de chevaliers locaux, mentionnés dès la fin du XIIe siècle.
A une époque encore indéterminée, une chapelle, dépendant au spirituel de l’église paroissiale de Saintes, s’éleva à proximité du château, en bordure d’un trieu qui dessina une placette autour de laquelle les habitations villageoises s’établirent. Cette église n’accéda au rang paroissial qu’en 1836.

Ancien Régime - Pont-à-Wisbecq

A l’instar de ce qui se passait ailleurs, durant l’Ancien Régime, la terre de Saintes était composée de plusieurs seigneuries, dont la principale était la Seigneurie de Saintes. Il n’y avait pas de correspondance entre la paroisse saintoise et la seigneurie du nom. Plusieurs domaines ecclésiastiques étaient également érigés en seigneuries indépendantes, parfois intégrées à d’autres seigneuries. On peut remarquer aisément que l’ensemble d’une terre était composé d’une mosaïque d’autorités domaniales. Il n’a jamais été facile de reconstituer avec précision une structure territoriale dans laquelle, les manants se retrouvaient à devoir se plier à des règles spécifique en fonction de l’endroit où ils étaient propriétaires, où ils cultivaient, ou tout simplement, où ils se trouvaient à un moment donné.
De nombreuses institutions religieuses possédaient ou ont possédé des terres ou des droits à Saintes. Ces domaines ecclésiastiques étaient souvent allodiaux ou constituaient de petites seigneuries. Parfois, il s’agissait simplement d’un droit de propriété sur une exploitation agricole ou sur un ensemble de terres suffisamment important pour constituer un domaine foncier que le statut ecclésiastique du propriétaire rendait particulier.
On retrouve donc comme possessions ecclésiastiques à Saintes, l’abbaye de Lobbes (Seigneurie du Laubecq), celles d’Haumont (5 manses-1185), de Ninove (la seigneurie de Herbecq), de Cambron (terres: 1250-1298), l’Ordre Hospitalier de Jérusalem (rentes), l’Hôpital Ste-Marie de Rebecq (terres à Saintes, XIVe siècle), etc.
A Saintes, nous avons donc la seigneurie principale qui s’étend sur plus de 1000 bonniers et dont le centre est le village même. Outre celle-ci, il existe plusieurs seigneuries secondaires et arrières- fiefs : la seigneurie de Mussain, celle de Herbecq, celle de Ramelot, la seigneurie foncière du Mont-à-Saintes et enfin, la seigneurie de Pont-à-Wisbecq, qui nous intéresse plus particulièrement.
La détention de la haute justice par une seigneurie, ce qui était le cas de Saintes, du Pont-à-Wisbecq et de Mussain, semble avoir permis le maintient de ces seigneuries comme unités fiscales et donc potentiellement comme communautés villageoises.
Sans l’union personnelle des seigneuries de Saintes et de Pont-à-Wisbecq pendant plusieurs siècles, il est fort possible que le hameau de Wisbecq ait fini par constituer une communauté rurale distincte. Regroupés autour du château de leurs seigneurs, les habitants de Wisbecq possédaient leur propre église, même si elle n’était pas paroissiale. Des mayeurs et échevins de Wisbecq sont cités dans les textes. Les conditions étaient donc réunies pour que Wisbecq s’émancipe du village de Saintes et se constitue en entité juridique, sociale et économique particulière, en somme en une véritable communauté rurale. Or, il n'en fut rien.

1604
Les de Landas

wisbecq

La seigneurie haute-justicière de Pont-à-Wisbecq s’étendais sur 24 bonniers (+/- 33 ha. 50 a.), à la fois sur les villages de Saintes et de Bierghes. Cette seigneurie était pour une part allodiale et pour l’autre part, relevait du seigneur d’Enghien puis, à partir de 1604, de la seigneurie de Bierghes. À cette date, Jacques de Landas, qui était notamment seigneur du Pont-à-Wisbecq, acheta au roi de France Henri IV la terre de Bierghes et d’autres fiefs qui furent éclissés de la terre d’Enghien. Le fief du Pont-à-Wisbecq fut alors rattaché à la seigneurie de Bierghes, dont il constitua un fief.
Jacques de Landas, Vicomte de Heule, Seigneur de Bierghes et de Wisbecq, Grand-Panetier de Hainaut épousa Marie Roose, fille d’Ambroise Roose, Seigneur de Calstre, Maître des Requêtes de Sa Majesté au Grand Conseil et de Anne de Ram.
Ils eurent une fille, Marie de Landas qui épousa Michel-Godfroid d’Overschie, libre Baron du Saint-Empire.
Jacques de Landas obtint le titre héréditaire de Panetier de Hainaut le 31 janvier 1628, suite au décès de sa grand-mère Christine de Ferrare, survenu trois semaines auparavant. Le 10 décembre 1665, sa fille Marie de Landas hérita du titre de son père.
Marie de Landas épousa Michel-Godefroid d’Overschie, libre Baron du Saint-Empire.

wisbecq

Cartulaire d’attribution du titre de Pannetier du Hainaut à Jacques de Landas - Sa pierre tombale

1665
Les d’Overschie

wisbecq

La famille delftoise d’Overschie doit vraisemblablement son nom à son lieu d’origine, actuellement compris dans le territoire de Rotterdam. Elle ne nous a laissé que peu d’actes en original. Ceux- ci ne deviennent nombreux qu’avec l’établissement de la branche aînée, demeurée catholique, dans les Pays-Bas espagnols. Michel-Godefroid d’Overschie, fils de Lambert et de Marguerite Duyst van Voorhout, après un pèlerinage en Terre Sainte, vint en 1672 s’établir à Bruxelles, comme le stipulait son contrat de mariage avec Marie de Landas, riche héritière dans les provinces du Sud et nièce du Chef-président Roose. Une bulle d’or atteste qu’en 1676 il fut, en même temps que son demi-frère Adrien d’Overschie seigneur de Baardwijk, créé baron du Saint-Empire. Son unique fils, Charles-Joseph d’Overschie, obtint lui aussi, en 1719, le titre de baron aux Pays-Bas, avec la faculté de l’appliquer à la terre qui lui conviendrait. Né à Bruxelles à l’hôtel paternel de la place des Wallons, Charles-Joseph fit cependant sa résidence favorite du château de Wisbecq (à Saintes). Un tableau posthume l’y représente, dans les magnifiques jardins, entouré de celles qui furent ses successives épouses et de leur nombreuse progéniture. Sa fortune était considérable, car il hérita non seulement de ses ancêtres tant paternels (Lambert d’Overschie, Marguerite Duyst van Voorhout et sa mère Agathe Breeman) que maternels
Sa fortune était considérable, car il hérita non seulement de ses ancêtres tant paternels (Lambert d’Overschie, Marguerite Duyst van Voorhout et sa mère Agathe Breeman) que maternels (de Landas), mais encore de ses oncles (Henri et Adrien d’Overschie) et de ses cousines (Jeanne-Lambertine d’Overschie, héritière d'une branche cadette; Agathe-Marie et Théodora Duyst van Voorhout ; Elisabeth Pauw veuve Thierry van der Dussen).
Il eut de Charlotte-Éléonore d'Ennetières, sa première épouse, quatre filles (restées célibataires) et un fils, héritier des titres et du domaine de Wisbecq qu’il transmit à son fils aîné. Celui-ci, Gaspar-Frédéric d’Overschie, joua un rôle important pendant la Révolution brabançonne, puis émigra.
Son frère cadet René-François, officier au service de l’Autriche, revint finir ses jours au château de Wisbecq que sa fille, Jeanne-Hubertine, vendit au XIXe siècle, suite aux déboires financiers de son époux, Théophile-Antoine de Hompesch-Rurich, le « colonisateur du Guatemala ».

1789 : Fin de l’Ancien régime
Les von Humpesch

wisbecq

Jeanne-Hubertine d’Overschie-Wisbecq, fille et seule héritière de René-François-Joseph qui avait servi l’Autriche comme officier, et de Theodora, baronne de Hochsteden. (la famille d’Overschie résidait de préférence au château de Wisbecq) avec Théophile-A.-G., comte de Hompesch-Rurich (1800-1853), né à Overbach en Prusse rhénane, fils du comte Jean-Baptiste-Louis et de Thérèse-Angélique-Philippine d'Arschot Schoonhoven. C’est au château de Neeryssche en Brabant que s’installèrent les nouveaux époux.
Théophile de Hompesch, qui disposait d’une fortune considérable, s'était intéressé à plusieurs affaires et en particulier, en collaboration avec le banquier Euler, au brevet d'un remorqueur (locomotive) pour voies ferrées. Le comte menait, par ailleurs, grande vie, possédait une écurie de chevaux de course ainsi qu'un cabinet d'armes et d’armures et un autre d’antiquités. Il eut bientôt pignon sur rue au quartier Bodenbroek, puis à Saint-Josse-ten-Noode, où fêtes et réceptions attirèrent l’aristocratie et le monde des affaires.
Les bases d’une Compagnie belge de colonisation au Guatemala furent jetées, suite aux entretiens et tractations qu’il entama avec les plus hautes autorités de la jeune Belgique, dont, semblerait-il le Roi Léopold Ier, lui-même.
Le Roi ne tarda pas, d’ailleurs, à lui accorder son patronage. Il est indéniable, d’après les rapports de l’époque, que la plupart des personnalités qui portèrent l’affaire sur les fonts baptismaux en 1841 agissaient de bonne foi, même si l’on est en droit de leur reprocher un manque d’information fort général, et que le comte de Hompesch, en particulier, était sincèrement résolu à mettre sa fortune et ses capacités à la disposition d'un pays qu’il considérait désormais comme le sien. Cependant après quelques années, suite à la sortie de la compagnie d’investisseurs, de la gestion du projet lui-même, etc., la situation financière du groupe s’avéra désastreuse. Un procès fut plaidé le 28 août 1848, et de Hompesch condamné.
Le 23 avril 1850, la Cour de cassation, qu’il avait saisie de l’affaire, consacrait définitivement les conclusions des diverses instances qui l’avaient débouté, et le 10 août 1851, les biens du comte furent vendus à l’encan. Une partie de son cabinet d’armes et d’armures fut achetée par le Musée de la Porte de Hal, et ses collections d’antiquités et de meubles dispersées. Le domaine de Wisbecq fut acheté par le Duc Prosper d’Arenberg.
Théophile de Hompesch chercha vainement des appuis auprès des Cours de Berlin, Vienne et St-Petersbourg. Lors de son retour de voyage, il fut arrêté et jeté en prison. Il put en sortir sous le paiement d’une caution. Il tenta une dernière démarche auprès du Roi de Prusse et se rendit également à Paris, où il fut de nouveau arrêté et emprisonné le 25 octobre 1852 à la prison de la rue de Clichy, réservée aux détenus pour dettes. Théophile de Hompesch y mourut le 30 mars 1853. Sa dépouille fut ramenée peu après dans la chapelle funéraire de son château natal d’Overbach.
Avant d’y décéder elle-même le 30 juin 1856, la comtesse avait juré de rendre hommage à un époux qu'elle aimait et admirait par dessus tout, et en qui elle semble avoir vu la réunion du génie et des plus belles qualités humaines. Elle tint parole et, malgré son profond chagrin, publia à ses frais en 1854: Mein Schwerer bei Leiche meines theuren Gatten.
Le manuscrit français original: « Mon serment prononcé sur le corps de mon cher époux », qui a été acquis en 1950 par le Ministère des Colonies, a fait l’objet d’une analyse détaillée de M. Em. Van Grieken dans Un témoignage sur l’histoire de la Compagnie belge de colonisation (p. 251-264 du mémorial 1965 de l'ARSOM: L’Expansion belge sous Léopold Ier (1831-1865). Recueil d'études). Dans un style teinté de romantisme et religiosité, qui exclut de toute précision chronologique et toute rigueur scientifique, Jeannette d'Overschie-Wisbecq raconte jusque dans ses origines le drame dont son époux et elle ont été victimes, non sans rejeter une part de responsabilité sur Léopold Ier et ses ministres.

wisbecq

Titre de la Compagnie belge de colonisation - Carte de l’implantation de la Compagnie au Guatemala

wisbecq

Composition du Conseil général de la Compagnie - Illustration de l’implantation au Guatemala

1851, 10 août
Les Arenberg

wisbecq

Engelbert-Auguste d’Arenberg, né le 11 avril 1825 devient chef de la Maison d’Arenberg. A son décès, l’ensemble des biens familiaux est partagé entre ses cinq enfants. Sa deuxième fille, Sophie Aloïse (1871-1961), hérite des biens situés à Wisbecq. Ils sont constitués de terres, étangs, mares, prés, jardins et bâtiments, moulin et château cadastrés pour une contenance totale de 275 ha, 41 a, 40 ca.

Terre du Domaine de Wisbecq qui est grevé d’usufruit
a. Sur Bierghes
Les propriétés situées sous la commune de Bierghes et qui font partie de la Terre de Wisbecq se composent de bois, terres prés et maisons; elles sont cadastrées sous les nos : 269,270 de la section A ; 24, 26, 92, 152, 160 à 162 inclus, 188, 199, 209, 214 à 217 inclus230, 231, 241 à 243 inclus, 245 à 252 inclus, 257 à 269 inclus, 275 à 293 inclus, 295, 314 et 429 de la section B; 1, 10b, 11, 12 à 17, 18, 22, 26, 31a, 31b, 32a, 33, 34, 35a, 35b, 36 à 38 inclus, 40, 45 à 48 inclus, 50, 53b, 55 à 60 inclus, 62 à 66 inclus, 74, 77, 79 à 81 inclus, 98, 99, 118, 119, 124 de la section C ; 143, 197 à 199 inclus, 221, 224, 327, 347, 372 à 375 inclus, 394 à 399 inclus, 408b, 415 à 423 inclus, 425 à 429 inclus, 431 à 438 inclus, 440 à 444 inclus, 463b, 468, 469 de la section D
Elles contiennent ensemble 222 ha 11a 20 ca
b. Sur Saintes
Les propriétés situées sous la commune de Saintes qui font partie de la Terre de Wisbecq se composent de terres prairies, jardins, étangs, vergers et bâtiments ; elles sont cadastrées sous les nos : 59 à 64 inclus, 64b, 65, 66, 69, 70, 77a, 89a, 90, 98, 99, 100a, 103a, 104 à 110 inclus, 110b, 111 à 117 inclus, 117, 118 à 127 inclus, 163, 191, 254, 256, 355, 373, 387b, 392 à 396 inclus, 409 à 413 inclus, 414a, 414b, 447, 451, 453, 454, 456, 459, 468, 485a, 487a, 487b, 488 de la section D.
Elles contiennent ensemble 53 ha 30 a 20 ca.

Sophie avait épousé son cousin Jean Baptiste Engelbert d’Arenberg (18 octobre 1850, Bruxelles-2 avril 1914, Düsseldorf). Celui-ci décéda en Allemagne, alors qu’il était Major de cavalerie à la suite de l’armée prussienne. Cette situation favorisa le séquestre des biens des familles de la noblesse d’origine allemande, décidé par le gouvernement belge, dès la fin de la guerre, en 1918.

wisbecq

L’orangerie du château de Wisbecq - Le Duc Engelbert-Auguste d’Arenberg

1914, 14 novembre
Jacques-Marie Stulemeyer; Morcellement du domaine


La Princesse Sophie d’Arenberg vendit le domaine d’Arenberg ainsi que d’autres biens appartenant à sa famille à M. Jacques-Marie Stulemeyer, industriel, établi à Ixelles, aux terme d’un acte passé auprès du notaire Verbote, à Bruxelles, le 14 novembre 1918, transcrit au bureau d’enregistrement le 29 novembre 1918 Vol. 300 n° 8. Sachant que les biens appartenant à la châtelaine de Marche-les-Dames, Princesse Pauline d’Arenberg (fille du Prince Antoine d’Arenberg 1844-1910), situés en Belgique, et en particulier, à Marche-les-Dames avaient été mis sous séquestre le 14 novembre 1918 par l’arrêté-loi du 10 novembre 1918, il est fort à penser que la Princesse Sophie se dépêcha de réaliser la vente du domaine de Wisbecq, avant sa confiscation éventuelle par l’Etat belge. Selon toute probabilité, M. Stulemeyer l’aida dans cette démarche. En tous cas, il revendit Wisbecq quatre ans plus tard.
Il réalisa cette vente en la scindant en divers lots à :
01/01/1922 : M. Dedoncker (Notaire Carlier à Petit-Enghien)
20/01/1922 : M. Habils (Notaire Carlier à Petit-Enghien)
23/11/1922 : MM. Rubens et Hubin. (Notaire Fortamps, à Wavre)

1922, 23 novembre
Maurice Rubens & consorts : Le château et les étangs


Maurice Rubens, banquier établi à Amsterdam, Fernand Rubens, banquier établi à St-Gilles-lez-Bruxelles et Alexandre Hubin, clerc de notaire à Wavre rachetèrent le domaine de Wisbecq à Jacques-Marie Stulemeyer, aux termes d’un acte passé devant le notaire Fortamps, à Wavre, le 23 novembre 1922 et enregistré le 9 juin suivant Vol n° 9. Rubens et consorts cédèrent le bien à MM. Guillaume et Jules Fryns, distillateurs établis à Hasselt le 6 mars 1924.

1924, 6 mars
Guillaume et Jules Fryns


Guillaume Fryns se retrouve devant le notaire De Ro, résidant à Saint-Josse-ten-Noode le 15 décembre 1926. Il est mandaté par son frère Jules en vue de réaliser la vente du domaine de Wisbecq. A ses côtés, l’acheteur, « Les Religieuses Servites de Marie », constituées en ASBL, dont le siège est fixé à Wisbecq (Saintes), représentée par Mme Georgette Célestine Roy et Eugénie Honorine Morel, toutes deux religieuses servites de Marie.
La vente porte sur une propriété sise sur Bierghes-lez-Hal et Saintes comprenant un château à deux étages, étangs, parc, maison de jardinier, cour, jardins, viviers, vergers, prairies, terres et chemins, cadastrée :
- Section D, N° 83b en partie, 84b,94 en partie, 98, 99, 100a, 103a, 104 en partie, 105 en partie, 106, 107a, 109b, 109e, 110, 111a, 112b, et 117 en partie, sous la commune de Saintes
- Section B, n° 269 sous la commune de Bierghes, contenant au total 8 ha 30 a.

1926, 15 décembre
Les Religieuses Servites de Marie

wisbecq

Les religieuses avaient acheté le château afin d’ouvrir un pensionnat pour jeunes filles. Pour certaines raisons, elles mirent le château en location et en 1934, un collège scolastique s’y installa tant bien que mal et une quarantaine de jeunes gens, fuyant la guerre d’Espagne, commencèrent à suivre des cours de philosophie sous la direction de douze coadjuteurs, espagnols, eux également.
Malgré le manque de moyens et de confort, d’une langue locale qu’ils ne comprenaient pas, de nouveaux élèves grossirent les rangs de ceux déjà installés. Cet accroissement amèna les responsables à envisager de déménager. Au bout d’un an, seulement, la communauté se transporta à Les-Avins-en-Condroz, où elle resta trois ans.
Le château et ses dépendances furent revendus en 1936 à M. P. Vuye qui l’ouvrit à des colonies de vacances.
Les religieuses restèrent propriétaires à Wisbecq pendant 8 années, puis retournèrent à Bruxelles, au sein de la communauté sise à Uccle. Au moins 8 d’entre elles revinrent à Wisbecq, au cimetière, où sont deux tombes communes qui leur sont attribuées.
Actuellement, le château est divisé en cinq appartements.
Le propriétaire est M. J. Smekens.

wisbecq

Le château de Wisbecq et ses dé pendances, du temps des religieuses - Leur tombes, au cimetière de Wisbecq

Sources: Article paru dans la revue 40 12/2015, par Wilfred Burie.

Delporte, Luc, Traits du régime seigneurial dans l'ancien comté de Hainaut : la seigneurie haute-justicière de Saintes à la fin de l'Ancien Régime, Mémoire de licence inédit de l'Université catholique de Louvain, 1990,
Delporte Luc, Site Internet Saintes, Histoire, www.sainteshistoire.be
Delporte Luc, L’habitat seigneurial dans le Pays d’Enghien : l’exemple de Bierghes et d’Oetingen, dans Du métier des armes à la vie de la cour, de la forteresse au château de séjour : familles et demeures aux XIVe-XVIe siècles. Actes du Colloque international organisé au château fort d’Ecaussinnes-Lalaing, 22, 23 et 24 mai 2003, sous la dir. de J.-M. CAUCHIES et J. GUISSET, Turnhout, 2005,
Delporte Luc, L’éclissement et la vente de la seigneurie de Bierghes (1602-1603) : un exemple intéressant de droit des fiefs, dans Annales du Cercle Archéologique d’Enghien, t. 37, 2003,
Archives de l'Etat à Louvain-le-Neuve, Cour féodale et seigneurie de Saintes (1640-1792), 1640 à 1792, Tribunaux inférieurs (cours féodales et censières), Dernière cote d'inventaire 220, BE-A0542 / D062
Annuaire de la noblesse de Belgique, 1860, p. 194 ; 1862, p. 321 ; 1896 II p. 1767 ; 1913 II, p. 41 ; 1922 II, p. 247 ; 1927-1928 II, p. 251 ; 1940-1941 II, p. 132.
WIJNAENDTS, M. H. De Delftsche Overschie's, in De Nederlandsche Leeuw, 1933-1934, pp. 369 et ss.
Mlle LEJOUR, E. La famille Overschie de Neerijssche et ses archives, in l'Intermédiaire des Généalogistes, n° 70 (juillet 1957), pp. 193 et ss.) 
ROBIJNS DE SCHNEIDAUER, M. R. Un portrait collectif de la famille d'Overschie au château de Wisbecq (XVIIIe s.), in Le Parchemin, IV, 1939, pp. 283 et ss.) .
Cartulaire 1566, Mémoires Généalogiques et Historiques, différents relief de la panneterie du Haynaut, annoncés n° LV, fol 268
Archives Générales du Royaume, Overschie de Neeryssche (Famille), Période: 1135 - 1939, cote d'inventaire 871, BE-A0510 / I 149
Archives de l'Etat à Louvain-le-Neuve, Echevinage et communauté de Saintes Période: 1300-1795, Échevinages (PR) (D2), BE-A0542 / D061
Documents/bbom, Tome_VI, Hompesch Rurich Theophile Antoine Guillaume.pdf, www.kaowarsom.be/
Premiers Actes du Nouveau Gouvernement de la Belgique, Volume 15
Pasinomie: collection complète des lois, décrets, ordonnances, arrêtés etc.,Arrêté royal qui autorise le société anonyme dite compagnie de colonisation (Bulletin officiel B. LXXXIX, n°974, Bruxelles, 1841
Sur les opérations de la compagnie belge de colonisation: union de colonisation, Extraits de divers journaux à propos de la Compagnie Belge de Colonisation, Bruxelles, 1843 , Google Books.
De Lattre Pierre, les Jésuites en Belgique (1932-1939), Annales d’Enghien, année ?, p. 334-338
Facultad de Théologico de Granada, Coordenadas de los Jesuitas en Andalucia, ch. 9, p. 127-129, VOL. 77 - 2014, Apartado 2002 - GRANADA
Archives du Rewisbique
Archives Arenberg, Enghien

ligne

site search by freefind advanced
Revenir en haut de la page

contacts liens Plan du site Mentions légales

Le Rewisbique est soutenu par un mécénat émanant de la Brasserie LEFEBVRE de Quenast
La reproduction et la diffusion sous quelque forme que se soit, des textes, images et données présentés sur ce site
sont interdites sans l’ autorisation expresse des responsables de ce site.

Compte bancaire: BE21 1030 6973 6503

© Copyright "Rewisbique - asbl" - 2016, tous droits réservés
Logo Wilfred Burie Webmastering compteur pour site web gratuit sans pub