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Avec le soutien de la commune de Rebecq

30 octobre 2016: Reportage TVCom sur le cimetière de Rebecq

Cimetière de rebecq

A l'occasion de la Toussaint de 2016, TVCom consacre son article illustrant la journée du souvenir de nos disparus au cimetière de Rebecq.
liquez sur la photo pour visionner le reportage.

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24 septembre 2016: Retrouvailles émouvantes à Rebecq

Télécharger l'article de presse en cliquant ici

nadle a rebecq

Le samedi 24 septembre 2016, ont eu lieu les retrouvailles de deux personnes qui se sont connues en 1944, alors qu’elles étaient adolescentes. Septante-deux après, ce fut un moment très émouvant, tant pour les deux concernées que pour les membres de leur famille présents à cette occasion. Le rendez-vous avait été organisé par Wilfred Burie, qui avait été contacté par Jeannette Nadle, quelques mois auparavant, car celle-ci projetait de montrer à ses enfants et petits-enfants les endroits où elle a passé cette période mouvementée de sa jeunesse. Une fois la date fixée, l’organisateur de cette rencontre s’est arrangé avec Maryse Caliman afin de faire une surprise à Jeannette, en venant rerouver Jeannette, les deux octogénaires s’étant connues en 1944.

Jeannette Nadle est née en 1931. Son nom de jeune fille était Bertman. Ses parents avaient émigré de la Pologne en 1929/1930, sa sœur et son frère étaient nés à Lublin. La famille s’installe à Bruxelles, où le père est employé dans l’entreprise de Jules Fonson, fabricant d’uniformes militaires pour l’armée belge. Il est spécialisé dans la confection de képis et casquettes. L’atelier se situait rue des Fabriques, à Bruxelles et la famille vivait rue des Casernes, 31 à Etterbeek. Ceci jusqu’en 1942.

L’occupation de la Belgique par les Nazis a obligé la famille de se trouver un refuge. Un nommé Maurice Huyzinga, tailleur également, a offert aux parents de Jeannette de les cacher des Allemands, pour autant que le père travaille pour lui. Ainsi, le père était rémunéré par Huyzinga dont la femme s’occupait d’approvisionner la famille en vivres. La famille était hébergée dans la mansarde d’un bâtiment sis au 159 bd Anspach, mais les Huyzinga ne voulaient pas d’enfants, cela se révélant trop dangereux. Les trois enfants du couple ont donc été placés dans trois familles habitant dans trois villages flamands différents. Lorsque les gendarmes de ces localités apprirent que des descentes de la Gestapo allaient se faire, les enfants furent renvoyés à Bruxelles, où M. Huyzinga accepta finalement de les prendre avec les parents. Pendant ce séjour, Jeannette tombe malade et un médecin résistant dut l’opérer d’urgence de l’appendicite. Cela se réalisa dans une clinique catholique de Bruxelles. L’oncle Marc et sa femme Ida ainsi que leur bébé Rolande étaient cachés dans un village voisin de Rebecq. Le couple qui les hébergeait s’appelait "mon oncle et ma tante". Cet oncle mit Jeannette en rapport avec Mme Rowart, une habitante de Rebecq, afin que la jeune fille poursuive sa convalescence dans un environnement plus sain que la mansarde bruxelloise. Elle passa les six derniers mois de la guerre avec Madame Rowart qui menait une activité intense dans la résistance, et spécialement dans l’exfiltration vers l’Espagne et l’Angleterre de militaires russes et pilotes américains abattus en Belgique.

Après-guerre, Jeannette a entrepris des études secondaires qu’elle a terminées avec les spécialités en mathématique, chimie et physique. La famille de Jeannette émigre aux USA en 1948, où Jeannette entreprend des études universitaires, toujours en chimie. Après son mariage, elle enseignera pendant 31 ans la chimie à la Glen Cove (NY) Hight School. Retraitée depuis 1993 et veuve depuis 2010, elle vit en Floride depuis 2006.

En 1992, elle a introduit une demande de reconnaissance de "Juste parmi les Nations" pour Jeanne Rowart. Depuis, cette dernière est inscrite au Mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem.

Maryse Caliman, née Kestemont a le même âge que Jeannette. Les parents de Maryse furent très actifs dans les milieux de la Résistance, André, son père était le chef du groupement de résistants « les Partisans Armés » pour la région de Rebecq, Tubize et Braine-le-Comte. Pendant toute la période de la guerre, leur maison de la rue de la Cure fut le centre de rayonnement de tous les mouvements résistants de la région. Maryse fut souvent envoyée à bicyclette porter des messages ou des colis vers les différentes caches où attendaient des hommes à faire passer en zone non occupée. Elle fut bien sûr amenée à se rendre au « château Rowart », où elle rencontra Jeannette à plusieurs reprises.

Les deux jeunes filles sympathisèrent, mais leurs chemins se séparèrent après la libération. Maryse ne revit qu’une fois Jeannette par hasard, en 1948, dans la cour d’une école où elle se rendait pour un examen.

Toute cette histoire fera l'objet d’un article plus détaillé dans la prochaine revue du Rewisbique de décembre.

nadle a rebecq

Jeannette et sa famille, en 1932 et en 1933, à Bruxelles

nadle a rebecq

Jeannette et Jeanne Rowart accueillent les soldats libérateurs, au château Rowart

nadle a rebecq

Rebecq est libéré le 4 septembre 1944. Des Alliés britanniques se sont arrêtés au château Rowart (enhaut de la rue du Mongras

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En 1992, Jeannette a introduit la demande de reconnaissance par Israël de la dignité de "Juste parmis les nations", pour Jeanne Rowart

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Maryse Caliman et Jeannette Nadle entourant Wilfred Burie

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15 spetembre 2016: Archives de l’Hospice de Rebecq

Depuis que les religieuses n’ont plus exercé d’activités sociales ou hospitalières à l’hospice rebecquois (1978), l’ensemble des lieux a été repris par les services d'action sociale de la commune de Rebecq, actuellement, le C.P.A.S.

Cette instance détenait, depuis la prise en charge des lieux, les archives de la vénérable institution tenue par la congrégation des soeurs hospitalières de l’Ordre de Saint-Benoît; elle s’y était installée depuis la fondation, c’est-à-dire depuis la fin du XIVe siècle.

Les documents conservés couvrent donc plus de six siècles de notre histoire. Les Archives Générales du Royaume ont décidé que ces documents devaient être déposés en leur sein, ce déménagement a été prévu fin de septembre 2016. Nous avons eu l’occasion inespérée de faire la copie de ce trésor d’informations et pendant plusieurs jours, Charly Keppens et Wilfred Burie ont passé des heures à photographier les milliers de parchemins, livres de comptes, cartulaires, diplômes épiscopaux, etc. Cette masse importante de documents est en archivage et sera bientôt reprise dans la base des données du Rewisbique.
Nous exprimons toute notre gratitude à Mmes Lannoo et Stroobant pour nous avoir facilité ce travail de prise de vues.

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Des centaines de documents qui nous renseigneront sur la vie de l’hospice de Rebecq, au cours de six siècles

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Charly Kepens et Wilfred Burie à la prise de vues des archives de l’hospice de Rebecq

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Octobre 2015: Archives des Carrières de Quenast (Sagrex)

C’est en demandant de consulter les archives que la société Sagrex, gérant les carrières de Quenast éventuellement possédaient encore que nous nous sommes rendus, Rémy Bersipont et Wilfred Burie, au nouveau laboratoire d'analyse de la société. Là, nous avons eu accès à un ensemble de cartons disposés sur des palettes; ceux-ci contenaient essentiellement des documents ayant trait aux accidents de travail survenu sur le site entre la fin du XIXe siècle et la première moitié de XXe.

Une palette était composée uniquement de brochures techniques révélant peu d’intérêt pour l’historien. Mais nous avons pu prélever des dossier et registres fort intéressant sur le mode de fonctionnement des carrières au niveau du traitement de la santé au travail.

Le responsable, M. Devillée nous fait part du fait qu’il se trouvait encore des archives traînant dans les anciens bureaux, situés rue du Faubourg, à Quenast, voué à la destruction. Nous avons l’autorisation de nous y rendre et un véritable travail de recherche dans des amas de vieux meubles de bureau et des recoins cachés s’engage. Si nous en ressortons salis par la poussière qui s'est déposée au cours des années d’abandon du bâtiment, nous en revenons quand même avec une série importante de registres de production et un certain nombre de document qui étofferont les archives consacrées aux carrières que le Rewisbique possède.

Outre ce trésor sauvegardé, nous avons pu emprunter une série de plans et de cartes de la carrière et des éléments composant ce site qui s’est considérablement agrandi depuis 1844, lorsque Joseph Zaman a fondé la Société Carrières de Prophyre de Quenast. Nous les avons sacnnés ou photographiés afin d’en garder une trace et les avons restitués à leur propriétaire.

Merci à Sagrex et à Monsieur Devillée de nous avoir permi de se saisir de ces documents qui un jour, se révéleront précieux.

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Echantillon d'une collecte fructueuse aux carrières de Quenast

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